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Parfois, j’élève mon français, je veux ressembler à G Flaubert !!

#1
Éloge à la poésie !

La poésie doit naître d’une idée portée par un récit, cette idée doit avoir une âme, le récit un corps et l’un et l’autre sont inséparables.

Quelque soit notre âge, l’illusion poétique survit ; sans tomber dans le romanesque, notre fantaisie se replie sur le rêve. Une migration de tous les instants vers le climat des poètes s’impose à notre cœur et nous ne refusons jamais le voyage.

L’air y est si pur, le ton si haut, que les miasmes vulgaires pour les âmes basses, n’y survivent guère!

Il nous est, sans doute, facile de nous mettre en liaison avec cette splendeur de la beauté qui s’entoure des plus hauts sommets de l’idée. La poésie est ce monde surnaturel où l’on atteint l’extrême pointe de nous-mêmes, où l’on découvre la plénitude et les tendances profondes de l’être.

La poésie est une sauvegarde d’autant plus sûre que sa tutelle se plie sur notre naturel épris de rêve, d’émotion et de liberté. Elle prolonge en vibrations harmonieuses nos états d’âmes ordinaires et fixe nos inspirations, à un cœur sans emploi, elle peut offrir un objet d’adoration.
Nous devons aimer ce frémissement intérieur où viennent se réfléchir et s’exalter tant de nobles rayons et toutes les mystérieuses virtualités de notre pensée et de notre cœur.

Le prestige de la poésie, qui relève d’une technique luxuriante, mérite notre attention. Comme dans la nature "les parfums, les couleurs et les sons dans une ténébreuse et profonde unité", tous les arts s’y retrouvent et s’y répondent. Elle rivalise avec la peinture, la sculpture et la musique. Elle ne vit comme les beaux arts que de couleurs de relief et d’harmonie.

Poètes, vos vers charment mes yeux et leur mélodie parle directement à mon âme sa langue divine.

Créer la vision poétique, pour fuir le présent et sa prose inévitable, n’est pas simplement le parti pris de la beauté matérielle et sensuelle, mais bien une migration vers les âges disparus ou vers des terres lointaines.

L'exotisme dans le temps et dans l’espace répond à une tendance vigoureuse de notre cœur.

Si le vertige vous gagne sur les pics les plus hauts de la poésie, puissiez vous, au moins, ne pas renvoyer les légendes, les belles imaginations de nos humanités au pays des chimères.

L’année doit garder son printemps. On se demande avec angoisse quels fruits pourraient porter les arbres vigoureux et droits, pleins de sève généreuse, si la rigueur insolite de la saison les avait condamnés à n’avoir point de fleurs.

Au-dessous de la froide réalité, flotte un monde aussi vrai d’où se trouvent bannies les trivialités et les bassesses.

Rien n’y froisse les âmes dans leur élan vers la noble beauté qui s’exprime dans une langue divine, vivant symbole de perfection et de nouveauté. Elle procure cette joie de la découverte, si familière à notre esprit toujours jeune.

Enfin, c’est dans ce monde de la fantaisie, qui anoblit la vie ordinaire, que l’on trouve tous les sommets de l’idée, du sentiment et de la volonté.

La destinée de l’homme, sa grandeur et sa misère, s’expriment avec une éclatante lumière chez tous les poètes de génie.Tous les graves problèmes, tous les rayons sublimes y prennent un accent plus profond et plus émouvant. Rien de ce qui est humain et surtout divin ne leur est étranger.

S’ils peignent la vérité la plus triste et la moins belle, nous les sentons péniblement troublés.

Ils décernent la palme aux vainqueurs, aux volontés héroïques, découvrent chez nous que nul objet n’est plus élevé au monde que la grandeur du libre arbitre humain.
Tout ce qui dépasse dans la vie du cœur, dans l’action ou la pensée, le niveau ordinaire et moyen, relève directement de la poésie.

Elle seule est capable d’exprimer la beauté idéale sans la déformer avec tout l’enthousiasme qu’elle mérite et les plus sceptiques doivent lui reconnaître ce privilège.

Enfin, pour conclure, l’œuvre d’art n’est pas une traduction au clair de lune de la réalité, c’est la naïve adoration du vrai et de la nature avec la seule volonté de fuir la laideur, le mensonge grossier, les vilénies de la vie ordinaire.

Quand le poète perd pied, il va à l’Alexanciel ! Néologisme à Momo.

Acrostiche : ALEXANDRIN

A érien sur les plus beaux sommets tu rimes
L à haut, l’air est si pur, tu tiens le premier rôle
E n pensers éternels, au son des holorimes.
X ylophone léger pour âme au son frivole
A rrondi de prestige aux ondes poétiques
N ul chant ne sait autant harmoniser les cieux!
D onnant à cet envol des notes prophétiques
R êveur aux doux échos au timbre langoureux
I déal de ce monde à la langue unique
N aturel et saint vers louant l’esprit de Dieu!

Il faut que l’acrostiche rime !

R..eine sous les vents à l’air frais de tes rimes
I….magine les mots qui font frémir les cimes,
M…arie leur souffle court aux rayons ultimes,
E…ternels naîtront les vers aux sons sublimes.

Voici un retour vers la source…

L’onde miroitante éblouit mon regard,
Noyé sous une pluie d’étoiles fugitives.
Elle est le pur reflet du ciel le long du Gard,
Où plongent mes pensées aux soifs créatives.

Rivière charmeuse tu coules à contresens,
Emporté par le flot, je ne suis qu’un ballot
Secoué par l’écume ruisselant de non-sens,
Sous l’espace fuyant je vis ton trémolo.

Source naturelle tu sais lisser la faille,
Percer la roche dure, sculpter la paroi
D’un monde souterrain fruit de tes entrailles,
Plus loin, tu bénis la haute vallée des rois.

Le royaume des ombres aux lueurs sombres
Soude sur sa voûte les larmes de pierres,
Concrétions austères où mon âme sombre,
Près du lac mystère au chœur de Saint-Pierre.

Bon, pour le titre vous l’avez compris, c’est mon côté orgueilleux, prétentieux, narcissique et égocentrique qui m’a encore joué un tour ! Veuillez m’excuser ! Mais ce n’est pas trop mauvais quand même, n’est-ce pas ?
 
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